Légendes Nordiques et Interstellaires @ Salle André-Mathieu – 26 janvier 2024

Voici le compte rendu de Martin Desbois lors du spectacle des Légendes Nordiques et Interstellaires à la salle André Mathieu de Laval le 26 janvier 2024 présenté par l’Orchestre Symphonique de Laval.

L’OSL présente Légendes Nordiques et Interstellaires

DES TERRES DU MILIEU ET DES LÉGENDES NORDIQUES VERS L’ESPACE INTERSTELLAIRE AINSI QUE LE FUTUR

Vendredi dernier les amateurs de musique classique étaient conviés à une soirée fort intéressante mettant en vedette un éventail de classiques et succès qui même si certains ne vous disent rien à prime abord, sauront vous faire acquiescer de la tête en affirmant : Mais oui je connais cet air!

Je dois avouer que ce qui a attiré le plus mon attention était la suite en trois parties tirées de l’œuvre de Richard Wagner : L’Or du Rhin (Entrée des dieux au Walhalla), La Walkyrie (Chevauchée des Walkyries) -ici on utilise le W pour respecter l’étymologie Allemande- ainsi que Le Crépuscule des dieux (Marche funèbre de Siegfried).

Annie Diotte, La ptite photographe

Nous avons eu le plaisir d’avoir comme chef d’orchestre invité, Monsieur Jean-Michel Malouf, directeur de l’Orchestre Symphonique du Saguenay Lac-St-Jean. Un homme fort sympathique et accessible qui nous proposa avec prestance un résumé de l’histoire derrière ses passages inspirés des sagas Nordiques. Il nous fit mention de l’Anneau de Nibelung, qui inspira par la suite Tolkien à écrire Le Seigneur des anneaux. La prestation fut d’une exactitude et d’une prouesse désarmante. Laissant les auditeurs sans mots. La qualité de l’exécution rendait le tout magique, irréel et fort grandiose. Tantôt musclée et épique (La chevauchée des Walkyries) tantôt touchante et sombre (La marche funèbre de Siegfried) tout y était pour assurer un périple musical ahurissant.

Ensuite afin d’assurer une suite logique nous avons eu droit à une suite de sélections du Seigneur des Anneaux d’Howard Shore, qui parvint à nous faire revisiter et revoir dans nos souvenirs cinématographiques le parcours de Bilbo, Gandalf et les autres, en passant parfois par le Royaume de Sauron où l’on pouvait même y entendre les enclumes battant le fer et on pouvait y ressentir la chaleur de la forge des ennemis du bien!

Annie Diotte, La ptite photographe

Après un court entracte, on changea de registre complètement avec la partie se disant plus Interstellaire. Nous étions invités à revivre certains moments mémorables du film 2001 : l’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick, film qui permit grandement à faire connaître cette mélodie de Richard Strauss, Ainsi parlait Zarathoustra, inspirée elle-même de la poésie de Nietzsche.  Une œuvre splendide dans sa délicatesse et sa précision. Pour maximiser l’expérience, on enchainera avec Le Beau Danube Bleu de Johan Strauss II (Opus 314), tiré lui aussi du même film.

Et quoi de mieux pour assurer une finale extravagante et rocambolesque? SI je parle de John Williams, ça vous sonne une cloche? Eh oui! C’est le compositeur derrière le succès planétaire des films de la série La Guerre des Étoiles, rien de moins. Nous avons visité les meilleurs moments de la franchise, en passant par La Marche de l’Empereur, l’Hymne de la Victoire des Rebelles contre les vilains de Darth Vader et quelques moments plus doux et mélodiques où l’on pouvait presque revoir certaines scènes ayant bercé notre enfance. Je désire remercier l’Orchestre Symphonique de Laval pour cette magistrale expérience!

Annie Diotte, La ptite photographe

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-Martin Desbois
Journaliste