Le Village Illuminé Desjardins @ Drummondville – 7 décembre 2024
Voici le compte rendu de Jean-Daniel Poirier et les photos prises par Vicky Fillion lors de l’ouverture officiel du Village Illuminé Desjardins au Village Québécois d’Antan de Drummondville le 7 décembre 2024.
Féérie d’Antan
Majeur partenaire du Village Illuminé depuis de nombreuses années, Desjardins nous permet, ainsi que toute l’équipe du Village Québécois d’Antan, de vivre un moment magique et féérique durant une pause de quelques heures. Il faut prévoir un bon deux heures pour une visite complète et prendre le temps de visiter chacune des maisons et discuter avec les personnages et artisans présents sur place.
Le Village illuminé Desjardins ouvrira ses portes les samedis 7 et 14 décembre et du 20 au 31 décembre inclusivement (fermé le 25 décembre), de 17h à 22h.
En ce 7 décembre 2024, j’ai eu l’opportunité d’effectuer un voyage dans le temps. Étant un grand fan de Red Dead Redemption 2 et du mode de vie de 1899, j’ai eu la chance de reculer un peu plus dans le temps pour me retrouver en 1893 selon les informations reçues par le photographe du village, Monsieur Paul Harold, qui se faisait un malin plaisir de tirer le portrait aux gens qui se présentaient à sa maison.
Plus nous avancions dans le village, plus nous avions l’impression de revenir dans le passé par l’architecture des maisons, mais surtout grâce aux personnages de l’endroit. Dans certaines maisons, nous pouvions vraiment y voir le mode de vie de l’époque, une dame qui cuisine une chaudronnée de soupe au pois avec du lard, un vieux Monsieur qui se repose à la chaleur de son poêle à bois après une dure journée de travail à l’extérieur tout en nous expliquant que les temps sont durs et que le lard coute maintenant 25$. Un peu plus loin, nous avons atteint une maison ou il y avait un rouet et une dame qui nous expliquait comment la laine était fait et que les gens devaient être ingénieux et débrouillard pour manquer de rien. C’était un mode de vie basé sur l’auto-suffisance en grande majorité.
Nous avons aussi participé à une veillée dansante, joué de la cuillère avec deux violonistes et un guitariste qui maitrisaient leur instrument à la perfection.
Il ne faut pas oublier, que tout au long du trajet de deux kilomètres de rues enneigées, nous avions une petite enquête à effectuer. Car comme vous vous en doutiez, la thématique du moment c’est Noël et notre cher ami Rudolph a voulu mettre son nez en sécurité au Bureau de Poste du Pôle Nord, mais il a oublié son mot de passe pour le récupérer. Donc, c’est avec une multitude d’indices laissés par celui-ci qu’il faut retrouver le mot magique pour lui rendre son précieux nez et en même temps sauver noël.
C’est en se baladant de maisons en maison que nous pouvions trouver les indices qui nous permettaient de trouver le fameux mot magique. Nous avons croisé beaucoup de Lutins, mais aussi Casse-Noisette, Rudolph lui-même, la Fée des Étoiles qui a pris le temps de nous soupoudrer de la poussière d’étoile. Mais il y avait aussi des petits flocons dans le Château de Glace qui s’amusaient avec tous les enfants présents. Nous avons visité la Fabrique de jouets du Père Noël et les enfants pouvaient même s’asseoir sur le vrai trône du Père Noël et surtout dans son premier traineau. Il ne faut surtout pas oublier tous les artisans présents sur place qui offre d’excellents produits d’antans.
Par la suite, nous avons visité l’école, une maison avec un raconteur d’histoires et finalement nous nous sommes rendus au Bureau de Poste du village pour aller porter notre carte avec le résultat de notre enquête. Un drôle de lutin scientifique du nom de Erlen Meyer nous a accueilli pour nous expliquer comment il faisait la poussière d’étoiles, mais aussi pour nous donner le dernier indice qui nous permettait de mettre tous les indices ensemble et de trouver le fameux code secret qui nous permettait de rendre son nez à Rudolph.
À notre sortie du Bureau de Poste, j’ai aperçu un jeune homme qui regardait dans le ciel. Je me suis mis à ses coté et je suis entré dans son jeu pour essayer de comprendre ce qui se passait. C’est alors que j’ai été initié à La Légende de la Chasse-Galerie.
Je tiens à souligner le travail des acteurs du Village, c’était vraiment amusant de se prêter au jeu et de se laisser immerger dans la vie de cette époque. Un personnage que j’ai vraiment éprouvé du plaisir à rencontrer est monsieur Grochon. C’est un homme qui n’entend pas à rire. Aussitôt entré sans sa maison, il vous accueil avec une brique et un fanal en vous traitant de mal élevé, qu’on n’entre pas chez les gens sans cogner et surtout, il nous fait remarquer que nous salissons son plancher avec nos bottes pleine de neige. En écoutant son histoire, nous comprenons que c’est un homme seul, sans famille, mais surtout qu’il déteste Noël plus que tout. L’homme derrière le personnage est vraiment un acteur hors pair. J’ai essayé à plusieurs reprises de le faire sortir de son personnage et de le faire rire en demandant aux enfants de lui faire des grimaces, mais rien à faire. L’homme resta de marbre et répliquait même en faisant des grimaces à son tour. Je tiens à dire que j’ai eu un éclair de génie et que j’ai réussi à le faire sortir de son personnage. À vous de deviner comment, mais c’était plutôt difficile hahaha. Saurez vous le déstabiliser ?? C’est le défi que la Dame de la Maison des Bonbons aux Patates nous avait lancé.
Malgré le froid à l’extérieur, notre immersion en 1893 fut un grand succès. N’hésitez pas à interagir avec les personnages, vous allez en apprendre beaucoup et surtout avoir du plaisir. Cette expérience est un moment magique à vivre en famille puisque les petits et les grands y trouveront tous leur compte dans ce village illuminé et nostalgique.
Pour tous les détails et réservez votre visite, cliquez-ici: https://villagequebecois.com/
-Journaliste: Jean-Daniel Poirier
Photographe: Vicky Fillion